Psaume 121 par J. Van der Beken
Psaume 121
Je lève les yeux vers les montagnes D’où le secours me viendra-t-il?Le secours me viendra du Seigneur,Qui a fait les cieux et la terre.Qu’il ne laisse pas broncher ton pied,Qu’il ne sommeille pas ton gardien. Non, il ne sommeille ni ne dort Le gardien d’Israël. LeSeigneur est ton gardien,Le Seigneur est ton ombrage à ta main droite.Durant le jour, le soleil ne te frappera point, Ni la lune, durant la nuit.Le Seigneur te gardera de tout mal Il gardera ta vie. Le Seigneur gardera ton départ et ton arrivée,Dès maintenant et pour toujours. ( (Traduction Daniel Bourguet)
Le psalmiste fait-il bien de ‘lever les yeux vers les montagnes’ plutôt que de regarder où il doit poser ses pieds? Mais il n’a pas peur de trébucher celui qui a créé le ciel et la terre connait les routes humaines. Certes un pèlerinage n’a rien d’un ‘voyage organisé, tout compris’ et les cailloux de la route, tout comme le soleil brûlant ou la lune inquiétante sont là des réalités parfois bien rudes à gérer.
Car il se confie tout entier au Dieu qui le secourt à chaque instant de sa vie, à chaque pas de son chemin. Se tenant à la droite du pèlerin, Dieu est vigilant à le secourir aussi le psalmiste remet sa petitesse humaine à la grande fidélité de Dieu. Pour lui-même, il se contente d’avancer tout simplement vers ce lieu que Dieu a choisi pour que les siens s’y rassemblent. Ce pèlerinage est obéissance et Dieu renouvelle au pèlerin les moyens de gérer cette obéissance.
Certes la fatigue compte, ainsi que les liens familiaux qu’il ne partage plus. Et le souci des occupations laissées chez lui. Mais il garde le courage d’avoir pris la décision de répondre au rendez-vous des enfants de Dieu il a accepté cette rupture sociale d’avec les familiers de sa maison pour rejoindre cette autre dimension qui s’impose à lui en effet Dieu ne l’a point élu lui tout seul mais il le fait vivre, avec les siens, dans l’ensemble d’un peuple. C’est bien en effet tout un peuple que Dieu s’est constitué par la grâce de son alliance. En accomplissant ce pèlerinage le psalmiste veut rendre grâce pour cette réalité filiale qui fonde son existence jusque dans ses choix affectifs, ses liens fraternels, et même dans son travail. Nul ne saurait être croyant isolément et pour nous, aujourd’hui, l’Eglise ne saurait être un élément simplement rajouté, un surplus facultatif. C’est pourquoi aller jusqu’au bout de sa foi c’est vivre l’Eglise où Dieu nous appelle par grâce. Et c’est notre reconnaissance qui donne son élan à la ténacité de notre foi.
Arc-en-ciel n° 153
Tournez les yeux vers le Seigneur et rayonnez de joie
Chantez son nom de tout votre cœur,
Il est votre Sauveur c’est lui votre Seigneur.
J’ai cherché le Seigneur, et il m’a écouté,
Il m’a guéri de mes peurs et sans fin je le louerai.
Tournez les yeux vers le Seigneur et rayonnez de joie
Chantez son nom de tout votre cœur
Il est votre Sauveur c’est lui votre Seigneur
Dieu regarde ceux qu’il aime il écoute leur voix,
Il les console de leur peine et il guide leurs pas
Tournez les yeux vers le Seigneur et rayonnez de joie
Chantez son nom de tout votre cœur
Il est votre Sauveur C’est lui votre seigneur
Ceux qui cherchent le Seigneur ne seront privés de rien,
S’ils lui ouvrent leur cœur Ils seront comblés de biens
Tournez les yeux vers le Seigneur et rayonnez de joie
Chantez son nom de tout votre cœur
Il est votre Sauveur, C’est lui votre Seigneur
Jacques van der Beken